CREDO DE LA JEUNE CHAMBRE INTERNATIONALE
En 1951, le crédo de la Jeune Chambre Internationale, commun aux membres du
mouvement dans le monde, se synthétise en l’expression de six principes commentés
comme suit :
« Nous croyons…
Chacun doit croire à un idéal, à un principe ou à une philosophie particulière. Croire, signifie
mettre en application ce que l’on croit être vrai.
… Que la foi en Dieu donne à la vie son véritable sens…
Dans cette phrase, « Dieu » ne fait référence à aucun Dieu spécifique, mais se rapporte à une puissance suprême omnipotente. Peu importe votre religion ou croyance, qui est – ou ce que représente – votre Dieu : cette phrase signifie que vous devez croire en quelque chose.
… Que la fraternité humaine transcende la souveraineté des nations…
Cette phrase abolit toutes les frontières qui ont été imaginés par l’Homme. Elle signifie
simplement que les hommes et les femmes sont égaux. Elle respecte le sentiment de loyauté
d’un individu à l’égard de son pays, mais en même temps elle renforce l’idée que l’être humain
est un citoyen du monde.…
… Que la liberté des individus et de l’entreprise assure mieux la justice économique…
Les mots clés sont ici « … assure mieux… » Les membres de la Jeune Chambre Internationale croient que l’Homme doit être libre d’utiliser ses compétences et capacités à leur maximum pour mieux améliorer sa situation économique. Brownfield exprima cette idée ainsi : « Partout
où l’avancement économique a été le plus grand, l’homme a été libre de poursuivre son rêve de faire fortune, en faisant quelque chose de nouveau, ou en perfectionnant des idées anciennes. » il ajouta aussi, « …le système d’auto-développement grâce à l’entreprise privée doit pouvoir être modifié afin de s’adapter aux conditions locales rencontrées dans diverses parties du monde. »
… Que l’autorité doit s’appuyer sur la loi et non sur l’arbitraire…
Ce principe du credo signifie simplement que personne n’est au-dessus de la loi et que la loi doit être la même pour tous les individus, indépendamment du statut particulier d’une personne au sein de la société. Le gouvernement doit être basé sur des lois constitutionnelles acceptées et ratifiées par la majorité des citoyens. Le pouvoir de changer les lois et d’élire des gouvernements doit rester entre les mains de la majorité des citoyens. Abraham Lincoln, 16e Président des Etats-Unis faisait référence à un gouvernement « du peuple, pour le peuple, par le peuple ». Cette phrase du credo cristallise ce que proclamait le Président Lincoln il y a si longtemps. Brownfield exprima cette idée de la manière suivante : « Dans une société libre, le Droit fondamental doit provenir du peuple. C’est le peuple qui représente le pouvoir suprême».
…Que la personne humaine est la plus précieuse des richesses…
Chaque individu possède une personnalité unique qui lui est propre. C’est cela qui différencie l’Homme des autres créatures du monde. Cette particularité reconnaît que l’être humain est le trésor le plus précieux sur la terre. Il ne peut être ni reproduit ni fabriqué. Les vues de Brownfield sur l’interprétation de cette phrase sont : « Le véritable est dans le cœur des Hommes. Il y a en nous un domaine de possibilités étendues pour développer la personne humaine. »
… Et que servir l’humanité constitue l’œuvre la plus noble d’une vie. »
Ce dernier principe du credo est l’aboutissement logique des lignes précédentes. Une personne qui croit au credo trouvera très certainement que servir l’humanité constitue l’œuvre la plus noble d’une vie. Arrêtez-vous sur le mot humanité. L’interprétation de cette ligne du credo par Brownfield est la suivante « Une vie vécue au service des autres est plus enrichissante, plus profonde et plus complète. Le bonheur est plus durable et la tranquillité d’âme plus certaine. Le monde est conscient de la contribution apportée par une telle vie et reconnaît celui qui l’a vécue comme un bienfaiteur de la race humaine ; cependant ce dernier sait qu’en vérité il est le plus grand bénéficiaire. »
Plusieurs modifications du credo ont été tentées sans succès, mais le credo a prévalu au cours
des années et il continue à être le texte de référence qui maintient la cohésion et l’unité de
l’Organisation.
Brownfield résuma très justement son interprétation du credo de la manière suivante :
« Seulement dans l’action, les mots peuvent devenir réalité. » I.1.3 La philosophie
